Wednesday, April 30, 2008

Les places sont chères…

Ou la suite de l’épisode précédent…

Ou comment, j’ai failli me faire lyncher en conservant une chaise à Malika (dépêche toi, s’il te plait…) à la bande de post-ados-dorévanant-dans-la-vie-active…
Ou comment le garçon m’a totalement ignorée, mais pas la blonde à qui il a servi une flûte de champagne... Bon, c’est sur que je fais un prolo avec mon verre de bourgogne aligoté...
Ou comment, j’ai failli hurler au scandale car il n’y a pas de pineau des Charentes (même du blanc, je ne suis pas difficile pourtant)…

Ou comment, j’ai frôlé l’incident diplomatique en voulant exprimer le fond de ma pensée « Tout le monde s’en cogne de tes problèmes de boulot » à la brune, la copine de la blonde. En tous cas, cela peut boire du champ avec vue sur la Comédie française, il y a les mêmes conversations que le matin dans le train de banlieue entre madame Michu et madame Dugenou…

Heureusement avec un bon livre, je m’enferme dans ma bulle. Le bon livre est de Henri Queffélec « Un homme d’Ouessant ». Franchement, y a pire comme attente…

Un coup de fil plus tard…
J’ai dans la tête la chanson de Brel avec Madeleine…
Ou comment, je me creuse les méninges pour éviter de me faire lyncher en restant seule…
En proposant au beau brun qui attend une place de partager ma table ?

Tuesday, April 08, 2008

Le hasard fait bien les choses…

J’aurai pu trouver mieux comme titre… Bah tant pis… Mais, c’est tellement vrai. Comme il faisait beau (c’était la semaine dernière…), je suis allée vers mon troquet préférée… sauf qu’il y avait un de ces mondes…. Je râle intérieurement (j’étais seule) « Pffttt… priorité aux courageux qui sont là, même l’hiver… j’vous jure » J’ai le souvenir d’un vin chaud pris cet hiver vers 23 H. Ben là, il y avait déjà moins de monde en terrasse, ha, ha… Bande de petits bras !

Bon en désespoir de cause, je me dirige vers les galeries du Palais royal. Ce fut un moment fort agréable… les tites pousses vertes sur les arbres, les tits zoisieux qui chantent etc… Je trouvais presque (enfin dans l’euphorie du moment), belles les colonnes de Burell « Mais quand même, ça sert à quoi ces machins… ».

Bref… Il y avait un tit air de vacances… des mamans avec des poussettes, des jeunes gens sur les bancs avec des gu… bien sympathiques, des grands pères rêveurs, des cadres dynamiques plus détendus, des joueurs de pétanque… « Et en plus, on les voit de loin ces machins… ».

Sous les tilleuls verts de la promenade, loin des cafés tapageurs aux lustres éclatants, j’ai retrouvé les origines de mes baladines et de ce goût pour la marche…
Le Lycée, rien de moins !
Le grand avantage était le parc avec ses grandes allées, dont la fameuse allée des cavaliers (non asphaltée). Non, je n’ai pas fait le coup « Mais qu’ai-je fait de ces années… ».

Pas eu le temps, car je revenue sur mes pas « Mais franchement qu’est-ce que c’est moche ces colonnes… ». Et j’ai trouvé une place en terrasse… Enfin !